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19 avril 2013 par Serge Lefebvre
Québec, le 18 avril 2013 – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) se dit encore une fois profondément déçue de la décision de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, d’imposer à nouveau des compressions de 65 M$ au réseau des commissions scolaires.
Au cours des trois dernières années, l’État a déjà imposé un effort de rationalisation de près de 500 M$ au réseau scolaire public. Les directeurs généraux des commissions scolaires affirment contribuer largement et se questionnent sur la cohérence du ministère entre leurs objectifs de réussite scolaire et les moyens qu’il leur retire afin de livrer les services.
« Nous croyons qu’il aurait été plus judicieux de la part du gouvernement de regarder ailleurs que dans le réseau public avant d’imposer une nouvelle ronde de compressions. Par exemple, l’effort demandé au réseau des écoles privées est disproportionné par rapport à celui qui nous est de nouveau annoncé. Vient un moment où c’est la réussite des élèves qui est dangereusement compromise à force de couper indument. Pourtant, les commissions scolaires ont maintes fois démontré qu’elles s’acquittaient de leurs mandats avec professionnalisme et rigueur; nos coûts de gestion administrative représentant moins de 5 % du budget dans l’ensemble du réseau des commissions scolaires », a affirmé le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault.
Cette décision est d’autant plus surprenante quand on constate le rythme avec lequel la ministre enfile les annonces d’implantation de nouvelles mesures au sein des écoles sans que le ministère puisse indiquer aux commissions scolaires les moyens dont elles disposeront pour y arriver.
UNE CONCERTATION SANS EXPERTISE TERRAIN
Concernant la mise sur pied de la Table Québec-Commissions scolaires, l’ADIGECS salue l’initiative, mais, du même souffle, s’explique mal pourquoi elle n’est pas interpellée pour participer activement à une tribune où la ministre souhaite un partenariat constructif pour favoriser, d’une part, une gestion efficiente du réseau scolaire et, d’autre part, un suivi efficace des divers encadrements.
« L’ADIGECS représente les directeurs généraux et les directeurs généraux adjoints, des professionnels reconnus de l’administration scolaire publique. Renoncer à notre expertise terrain quand vient le temps de discuter d’enjeux majeurs concernant la gestion et la réussite des élèves nous apparaît comme un non-sens », ajoute M. Thibeault.