Mot du président

18 juin 2012 par Michel Bernard

C’est avec confiance et enthousiasme que j’entreprends ce mandat à la présidence de l’ADIGECS. Confiance parce que, tant au Conseil d’administration qu’au Conseil général et dans les comités et groupes de travail du réseau, je peux compter sur la collaboration et le soutien de collègues engagés, compétents et dévoués à la cause de l’éducation. Enthousiasme, parce que nous avons le privilège de diriger des organisations dynamiques et performantes qui ont pour mission de préparer l’avenir du Québec en contribuant au développement de l’immense potentiel de nos élèves, jeunes et adultes. Enthousiasme également, en raison de l’ampleur des défis que nous devons relever et des enjeux auxquels nous sommes confrontés et parce que je suis convaincu que collectivement nous avons les ressources pour réussir.

Je m’inscris résolument dans la poursuite du déploiement d’un management pédagogique de proximité. Les directions générales sont engagées dans cette voie qui nous permettra d’atteindre les cibles définies dans nos conventions de partenariat et de réaliser les objectifs ministériels de réussite éducative, de persévérance scolaire et de qualification professionnelle. Déjà, un grand bout de chemin a été parcouru et les résultats se manifestent.

Je suis conscient que le reste de la route sera difficile en raison principalement des nouvelles compressions budgétaires qui placent un nombre croissant de commissions scolaires dans une situation financière précaire hypothéquant même les services directs aux élèves. Nous nous sommes engagés à revoir l’organisation de nos services et de nos processus administratifs afin de gagner en efficience et de dégager des économies. Nous poursuivrons nos efforts en ce sens. Mais il faut que la saignée s’arrête et que le Québec assure un financement adéquat à son réseau public d’éducation.

Les dernières années ont été éprouvantes pour le personnel de nos organisations et pour les membres de l’ADIGECS. Dans la tourmente médiatique et politicienne qui a mis à mal les commissions scolaires au cours des dernières années, leur travail a été dévalorisé, leur compétence ignorée. Les membres des directions générales méritent d’être reconnus à leur juste valeur comme des gestionnaires de qualité qui dirigent des organisations complexes et qui sont généralement les plus importantes de leur région. Ils ont droit à la reconnaissance de leur compétence et de leur expertise administratives et pédagogiques.

Mais avant de poursuivre notre route, il y a la halte des vacances. Je vous les souhaite reposantes et distrayantes.

Raynald Thibeault