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Taux de décrochage scolaire : l’ADIGECS se réjouit des progrès réalisés

Posted on: mars 21st, 2013 by Michel Bernard

Québec, le 21 mars 2013 – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) dénote les progrès dans la lutte au décrochage scolaire au Québec, lors du dévoilement cette semaine des statistiques, par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy. Par rapport à l’an dernier, le taux de décrochage a connu un recul de 1,5 %, soit de 20,1 % à 18,6 %, ce qui démontre encore cette année une tendance à la baisse qui se poursuit.

« Partout en province, le leadership et l’expertise des commissions scolaires donnent l’impulsion au plan de lutte au décrochage scolaire. Nous constatons avec fierté, qu’avec la complicité du personnel des établissements d’enseignement et de la communauté, les actions déployées au sein du réseau public se traduisent en résultats concrets et tangibles », affirme le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault. 

Il faut toutefois reconnaître que les efforts déployés dans tous les milieux au Québec ne peuvent donner des résultats significatifs au même rythme.  Le contexte et les défis à relever sont propres à chaque commission scolaire, chaque établissement et chaque élève. Des progrès durables ne peuvent donc s’observer que sur le long terme.

Les directions générales des commissions scolaires appuient sans réserve les engagements pris avec le ministère lors des signatures des conventions de partenariat qui fixent des cibles à atteindre sur certains facteurs, dont celui sur le taux de décrochage scolaire. Le réseau public progresse rigoureusement vers l’atteinte des cibles fixées, tout en étant parfaitement conscient que des efforts multiples restent à faire, particulièrement auprès des garçons.

L’ADIGECS accueille favorablement la maternelle 4 ans

Posted on: mars 14th, 2013 by Michel Bernard

 Québec, le 14 mars 2013 – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) accueille positivement le dépôt du projet de loi 23 de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy qui présente les modalités pour la mise en place progressive et sur une base volontaire de la maternelle à 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. 

L’encadrement éducatif débuté en bas âge ainsi que le dépistage précoce des problématiques d’apprentissage constituent des moyens efficaces pour contrer le décrochage scolaire et contribuent à la réussite des élèves, selon les directions des commissions scolaires. La maternelle à 4 ans offre ainsi des chances égales à tous et favorise un niveau d’apprentissage tout long du parcours scolaire.

Toutefois, l’ADIGECS évoque à la ministre certaines préoccupations. Les importantes compressions budgétaires de 500 M$ vécues par le réseau depuis deux ans obligent l’ADIGECS à rappeler l’importance du financement qui doit être attribué à cette nouvelle mesure afin d’offrir les services supplémentaires attendus et l’encadrement nécessaire. Également, la décision d’implanter une seule classe de maternelle à 4 ans par commission scolaire, lors de la première année, ne tient pas compte de la taille des organisations et de l’environnement socioéconomique dans lequel elles évoluent. Là où plusieurs milieux défavorisés existent, les commissions scolaires devront faire un choix délicat. 

« Nous sommes favorables à l’implantation progressive de la maternelle à 4 ans au sein du réseau public et convaincus de son efficacité. Cette mesure s’inscrit en complémentarité avec les actions de lutte au décrochage déjà présentes au sein de nos commissions scolaires. Maintenant, il suffit que les ressources nécessaires soient au rendez-vous afin que le déploiement de cette mesure connaisse un succès », indique le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault.

 

La fermeture des centres admisnistratifs ne suffirait pas

Posted on: février 15th, 2013 by Michel Bernard

Québec, le 14 février 2013 – Dans la foulée de l’étude de crédits présentement en cours et à la suite des sorties publiques de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), c’est maintenant au tour des directeurs généraux de commissions scolaires de prendre la parole. L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) estime plus que jamais que les commissions scolaires ont déjà largement contribué à l’équilibre budgétaire visé par Québec.

« Quand c’est 300 M$ qui ont été coupés des coffres des commissions scolaires depuis deux ans, 200 M$ de péréquation que le gouvernement ne versera finalement pas, on se retrouve avec un effort de rationalisation à faire de près d’un demi-milliard de dollars, ce qui est carrément impossible! Même en abolissant tous les centres administratifs des commissions scolaires, on ne réussirait pas à absorber les compressions annoncées par la ministre de l’Éducation, Marie Malavoy. Le gouvernement nous impose sa décision, soit celle de taxer plus les citoyens ou de compromettre la réussite des élèves en offrant moins de services » indique le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault.

 « Année après année, on nous demande systématiquement de faire plus avec moins. Vient un moment où les compressions ne doivent plus systématiquement devenir la solution. Le choix imposé par le gouvernement de taxer davantage les citoyens nous met dans une position très inconfortable. Mais face à ces coupures, nous nous sentons pris en otage et voyons difficilement comment y arriver autrement. Et au final, c’est la population qui est perdante », poursuit-il.

 Actuellement, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, ouvrait la porte à ce que les commissions scolaires revoient leur niveau de taxation.

 Alors que les commissions scolaires sont confrontées à ces compressions, les universités, quant à elles, bénéficient d’un étalement des déficits. Qui plus est, dans tous les efforts qui sont demandés, le « privé » s’en sort presque nickel. L’ADIGECS s’explique mal ces situations…

 Les commissions scolaires ont fait la démonstration qu’elles s’acquittaient de leurs mandats avec professionnalisme et qu’elles géraient avec rigueur les budgets qui lui sont confiés. D’ailleurs, les coûts de gestion administrative représentent moins de 5% du budget dans la très grande majorité des commissions scolaires, ce qui représente la meilleure performance pour un réseau public et parapublic.

 Elles ont participé à l’effort de rationalisation des dépenses dans un contexte où les finances publiques du Québec étaient sous pression. Elles ont fait preuve d’ouverture, de pragmatisme et d’originalité pour mettre l’épaule à la roue et compresser leurs dépenses. Cependant, cette nouvelle vague de compressions affectera la prestation de services aux élèves et aux parents.

 L’ADIGECS se met aussi à l’entière disposition de la ministre et de son ministère pour trouver des avenues de solution.

 À PROPOS DE L’ADIGECS

En tant que leader du système public d’éducation au Québec, l’ADIGECS, qui regroupe 158 directions générales et directions générales adjointes provenant de 72 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L’ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L’ADIGECS propose un regard moderne sur l’administration du réseau de l’éducation au Québec avec une approche tournée vers l’avenir et porteuse d’espoir pour les générations futures.

 

L’ADIGECS proteste contre le non-versement du boni au rendement

Posted on: février 13th, 2013 by Michel Bernard

L’ADIGECS a protesté officiellement contre l’intention du gouvernement de suspendre à nouveau le versement du boni au rendement aux hors-cadre du réseau de l’éducation. Dans le plan budgétaire publié lors de la présentation du budget le 4 novembre dernier, le ministre des Finances a indiqué qu’il présentera au printemps un projet de loi qui inclura des mesures législatives introduites par le projet de loi no 73 qui finalement n’avait pas été adopté en raison du déclenchement des élections à l’été dernier. L’une de ces mesures prévoyait la reconduction pour une année supplémentaire du non-versement du boni au rendement pour le personnel d’encadrement des organismes publics.

L’ADIGECS dénonce cette façon de faire qui va à l’encontre d’une disposition du règlement sur nos conditions d’emploi qui prévoit que notre association doit participer à l’élaboration et à la modification des conditions de travail des hors-cadre des commissions scolaires. Le gouvernement a recours pour une troisième fois à l’adoption d’une loi pour modifier unilatéralement nos conditions salariales. L’absence de consultation sur cette question est tout à fait inacceptable et constitue un manque de respect à l’endroit de cadres supérieurs qui ont constamment fait preuve de loyauté et d’esprit de collaboration.

Par ailleurs, le non-versement du boni au rendement constitue une réduction salariale pour les hors-cadre puisque ceux-ci se voient ainsi privés d’une rémunération qui est incluse dans la structure salariale à laquelle ils sont soumis. La preuve en est que, dans un passé relativement récent, l’intégration de ces bonis aux échelles salariales des cadres du réseau scolaire s’est traduite par un rehaussement de ces échelles. 

Il nous apparaît également inéquitable que cette réduction salariale ne s’applique qu’à quelques groupes d’employés, soit le personnel d’encadrement des organismes gouvernementaux, les hors-cadre du réseau de l’éducation, le personnel de direction et d’encadrement des organismes du réseau de la santé et des services sociaux, des universités et des cabinets politiques. Une mesure semblable a déjà été mise en œuvre pour les administrateurs d’État et le personnel  concerné des sociétés d’État. Il s’agit là, on en conviendra facilement, d’un nombre fort restreint comparativement à la masse d’employés qui ne sont pas touchés par cette mesure.

Et que dire de l’impact financier d’une telle mesure? On peut douter que le non-versement du boni ait un effet significatif sur le retour à l’équilibre budgétaire, d’autant que les sommes non distribuées ne seront pas récupérées par le gouvernement, mais demeureront dans le budget des organismes non gouvernementaux. Faudrait-il alors y voir une décision populiste visant à projeter une image médiatique favorable au gouvernement au détriment des dirigeants des organismes publics et parapublics?

Chose certaine, et particulièrement dans le cas des hors-cadre des commissions scolaires, c’est là tant dans la forme et que sur le fond, un fort mauvais message à leur adresser au moment même où on fait appel à leur leadership  pour entre autres optimiser les processus administratifs et réaliser des compressions de plusieurs centaines de millions de dollars.

Plus vivant que jamais

Posted on: décembre 18th, 2012 by Michel Bernard

Nous publions, avec son autorisation, le témoignage, à la fois touchant et serein, de Justine Morin, la fille de notre collègue, Jean Morin, décédé en juin dernier. Ce texte a été publié dans La Presse du 22 octobre.

Mon père est mort le 9 juin dernier.  En silence, sans avertissement, sans adieux, comme un vent frais qui s’échappe par la fenêtre laissée ouverte, ses paupières se sont fermées sur la vie et sa lumière.

 Au grand étonnement de nos proches et malgré le fait qu’il incarnait le magicien de notre univers, ma mère, mes frères et sœurs et moi-même acceptons avec une certaine sérénité ce décès inattendu.  Il est vrai que la mort est un torrent de peine, un flot de constatations qui griffent le cœur. Pour nous, c’est sa chaise demeurée inoccupée à la table, son parfum planant encore dans la penderie de l’entrée, son écriture abandonnée sur un bout de papier futile et le silence subsistant dans la maison familiale après que le timbre de sa voix chantante se soit tu. 

 Il y a la douleur de l’absence. 

Il y a l’irréalité du départ sans retour.

 Toutefois, deux raisons justifient, il me semble, la paisible résignation émanant des membres de ma famille.  D’abord, mon père a vécu sa vie pleinement.  Dans Vivre jusqu’au bout, la fascinante série radiophonique consacrée à la mort et présentée à l’automne 2009 sur les ondes de Radio-Canada, une affirmation revient à plusieurs reprises : les individus s’étant réalisés, d’une manière ou d’une autre, et ayant joui de leur passage ici-bas parviennent, de façon moins dramatique, à accepter la mort.  Cela permet également à leur entourage d’apprivoiser plus harmonieusement le vide, l’abandon.  Je suis convaincue que mon père savait qu’il avait réussi sa vie.  Parce qu’il a tissé son existence de rencontres déterminantes, d’expériences enrichissantes et de nobles réalisations, il a su s’auréoler d’un bonheur véritable et émouvant.  Cet aspect à lui seul représente une victoire élémentaire, mais inestimable sur la mort.

 Ensuite, si le décès de mon père ne terrasse pas tout autour de lui, c’est qu’il y a la famille.  En effet, le plus bel héritage qu’il nous a légué, en étroite collaboration avec ma mère, c’est l’importance d’être ensemble, de s’aimer, d’entretenir des liens puissants et étroits les uns avec les autres.  À la maison, mes parents ont toujours veillé à transmettre à leurs enfants des valeurs d’unité, de solidarité et d’entraide.  À une époque où, malheureusement, bien des clans se négligent, se querellent et se décomposent lentement, le mien a survécu à plus d’un naufrage à force de franches accolades et de sentiments purs.  Aujourd’hui, bien que l’absence de mon père se fasse parfois cruellement ressentir, la famille constitue un bouclier irréductible nous protégeant des éclaboussures acides de la mort.  Ainsi, au cœur de notre infortune commune, rien ne me paraît plus apaisant.

 Mon père est mort le 9 juin dernier, mais à voir l’amour rassembler ma famille et tourbillonner inexorablement autour de nous à la manière des feuilles de l’automne, je me dis qu’il est, plus que jamais, vivant.       

  

De joyeuses fêtes et une belle année 2013… en complicité

Posted on: décembre 18th, 2012 by Michel Bernard

C’est avec plaisir que je m’adresse à vous en cette période de l’année pour vous exprimer les souhaits d’usage. En fait, et dans le contexte actuel, je ne sais trop par où commencer : plonger dans l’allégresse que peut représenter le temps des fêtes, ou plonger dans les images plus sombres que peut représenter la réalité budgétaire pour les commissions scolaires.

Mon choix : souligner rapidement que ce contexte financier que nous n’avons ni choisi ni mérité ne saura avoir raison de l’équipe compétente et mobilisée que nous représentons. S’il est vrai que les commissions scolaires auront sur cette base, notamment, à relever de nombreux défis, il ne faut pas perdre de vue que la force et l’impact de notre réseau passe par la complicité et la cohérence au sein de notre groupe. Nous avons tout ce qu’il faut pour faire valoir nos points de vue et opinions, nos préoccupations et priorités. À nous d’y voir et je ne doute pas que nous serons tous au rendez-vous.

Ceci étant, l’important maintenant est de nous rendre de la façon la plus sereine possible au congé du temps des fêtes qui est à nos portes, pour pouvoir profiter des beaux moments que chacune et chacun de nous est appelé à vivre. Oui, cette période de l’année est propice aux réjouissances de toutes sortes, aux belles rencontres et à de relatifs moments de douce folie. Mais elle peut aussi et doit être l’occasion de refaire le plein d’énergie par des moments de repos et de plein air, d’activités physiques et, pourquoi pas, moins physiques. Peu importe, l’important c’est de vivre pleinement ces quelques journées et de rire le plus souvent possible.

Aussi, je vous souhaite de superbes fêtes, à l’image de ce que vous représentez pour L’ADIGECS, et une nouvelle année elle aussi remplie de beaux moments professionnels et personnels. Une année qui sera le témoin de la plus belle concertation que l’ADIGECS n’ait jamais connue. Pour nos élèves et leur réussite, nous avons besoin que l’ADIGECS soit la plus présente possible et exerce, par une complicité positive, constructive et forte, son influence sur le réseau des écoles publiques… entre autres.

 De tout coeur, joyeuses fêtes et belle années 2013

UNE NOUVELLE RONDE DE COMPRESSIONS INQUIÈTE LES DG DES COMMISSIONS SCOLAIRES

Posted on: novembre 23rd, 2012 by Michel Bernard

Québec, le 21 novembre 2012 – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) a accueilli avec beaucoup d’inquiétudes et d’appréhensions le budget 2013-2014 déposé hier par le ministre des Finances, M. Nicolas Marceau. « Au cours des dernières années, les commissions scolaires ont participé à l’effort de rationalisation des dépenses publiques. Nous avons fait preuve d’ouverture, de pragmatisme et d’originalité pour mettre l’épaule à la roue et compresser nos dépenses. Mais cette fois-ci, la nouvelle vague de compressions de 200 M$ risque d’affecter directement l’ensemble des services offerts », a mis en garde son président, M. Raynald Thibeault.

 Considérant que les crédits budgétaires ne seront dévoilés que le 6 décembre prochain, l’ADIGECS demande une rencontre avec le Ministère dans les meilleurs délais afin d’évaluer les impacts de ces compressions.

 L’Association a rappelé que les commissions scolaires ont fait la démonstration qu’elles s’acquittaient de leurs mandats avec professionnalisme et qu’elles géraient avec rigueur les budgets qui lui sont confiés. D’ailleurs, les coûts de gestion administrative représentent moins de 5 % du budget dans la très grande majorité des commissions scolaires. Des compressions supplémentaires à cet égard nous feraient atteindre un point de rupture dans la prestation de services aux élèves.

 EFFICIENCE ET EFFICACITÉ : UN PROCESSUS EN CONTINU

De plus, les commissions scolaires sont nettement engagées dans le développement d’un management de proximité et dans la modernisation de l’administration scolaire. Malgré une gestion serrée des activités administratives déjà performantes, les commissions scolaires se sont dotées d’une culture organisationnelle où se conjuguent en continu efficience et efficacité. C’est de cette façon que notre réseau réussit à orchestrer le fonctionnement des 2 700 établissements d’enseignement tout en coordonnant 104 000 enseignants et 1,2 million d’élèves fréquentant le réseau d’éducation publique.

 « Nous sommes disposés à faciliter l’implantation des maternelles à 4 ans dans les milieux défavorisés et accueillons positivement l’embauche de ressources professionnelles, mais année après année, on nous demande systématiquement de faire plus avec moins. Vient un moment où les compressions ne doivent plus systématiquement devenir la solution », s’est désolé M. Thibeault.

 À PROPOS DE L’ADIGECS

En tant que leader du système public d’éducation au Québec, l’ADIGECS, qui regroupe 158 directions générales et directions générales adjointes provenant de 72 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L’ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L’ADIGECS propose un regard moderne sur l’administration du réseau de l’éducation au Québec avec une approche tournée vers l’avenir et porteuse d’espoir pour les générations futures.

 

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L’ADIGECS félicite Marie Malavoy et l’assure de sa collaboration

Posted on: septembre 21st, 2012 by Michel Bernard

 

Québec, le 19 septembre 2012 – L’Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) accueille positivement la nomination de Mme Marie Malavoy au poste de ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport dans le nouveau cabinet ministériel formé aujourd’hui par la première ministre Pauline Marois.

 Signe de l’importance qu’elle accorde à l’éducation, la première ministre a désigné à cette fonction l’une des doyennes de sa députation. L’ADIGECS est heureuse de pouvoir compter sur cette parlementaire d’expérience pour conduire les destinées de ce ministère hautement stratégique pour l’avenir du Québec.  Au cours des dernières années, alors qu’elle siégeait dans l’opposition, Mme Malavoy a démontré sa maîtrise aiguë des dossiers touchant l’éducation. Il s’agit d’un précieux atout qui l’accompagnera tout au long de son mandat.

 POUR UNE ADMINISTRATION SCOLAIRE TOURNÉE VERS L’AVENIR

 « Nous offrons à Mme Malavoy l’opportunité de s’appuyer sur l’expertise développée par les directions générales au sein de notre réseau public. Nous l’invitons par ailleurs à valoriser le rôle des commissions scolaires dont les services de proximité assurent aux élèves, jeunes et adultes, une éducation publique de qualité assumée par des ressources nettement compétentes qui répondent sur une base quotidienne aux attentes élevées des parents et de la population. Au nom de l’ADIGECS, je souhaite le meilleur des succès à Mme Malavoy », a indiqué son président, M. Raynald Thibeault.

Bien consciente des nombreux défis qui se présentent, l’Association souhaite s’asseoir très prochainement avec la nouvelle ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport en vue de la sensibiliser, avec un regard moderne, à l’administration du réseau de l’éducation publique au Québec. L’ADIGECS assure la ministre de sa collaboration et de son expertise dans les dossiers visant à protéger, moderniser et financer adéquatement un réseau comptant 2 700 établissements et 104 000 enseignants de même qu’à poursuivre les initiatives porteuses pour la persévérance et la réussite scolaire des 1,2 million d’élèves fréquentant le réseau d’éducation publique.

 À PROPOS DE L’ADIGECS

En tant que leader du système public d’éducation au Québec, l’ADIGECS, qui regroupe 157 directions générales et directions générales adjointes provenant de 69 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L’ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L’ADIGECS propose un regard moderne sur l’administration du réseau de l’éducation au Québec avec une approche tournée vers l’avenir et porteuse d’espoir pour les générations futures.

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Une rentrée sans commissions scolaires serait complètement farfelue, juge l’ADIGECS

Posted on: août 30th, 2012 by Michel Bernard

Québec, le 30 août 2012 – L’Association des directeurs généraux des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) juge paradoxal qu’on discute de la possibilité d’abolir les commissions scolaires au moment où la période de la rentrée est un parfait exemple du rôle indispensable qu’elles sont appelées à jouer à longueur d’année dans l’organisation scolaire.

Selon les données du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, c’est près de 1,2 million d’élèves répartis dans plus de 2 700 établissements qui prennent d’assaut le réseau scolaire au cours de la présente semaine. Si la rentrée scolaire peut s’orchestrer harmonieusement et efficacement, c’est parce que des commissions scolaires ont notamment planifié le transport scolaire et négocié les multiples ententes, aménagé adéquatement les locaux, assigné l’un des 104 000 enseignants à chacune des classes et veillé au bon fonctionnement des systèmes informatiques.

«Pendant que nous effectuons ces tâches, notre corps enseignant et les directions d’établissements peuvent se consacrer exclusivement à leur mission éducative, alors que le personnel de soutien et les professionnels se concentrent sur leurs responsabilités de services aux élèves. Si la classe politique et la population en général voulaient une démonstration de l’importance et de la pertinence du rôle des commissions scolaires, elles en ont un parfait exemple aujourd’hui. En voulant jouer dans les structures, ceux qui prônent l’abolition des commissions scolaires risquent de charcuter des services à la clientèle scolaire; des services souvent offerts dans l’ombre, mais ô combien essentiels », a indiqué le président de l’ADIGECS, M. Raynald Thibeault.

PROXIMITÉ ET DÉCENTRALISATION

L’Association rappelle que les commissions scolaires jouent un rôle de proximité et de décentralisation au sein des communautés qu’elles desservent. Sans elles, plusieurs petites municipalités se retrouveraient sans ressources et sans moyens pour coordonner des services de première ligne aux écoles. Les commissions scolaires veillent à répartir équitablement les ressources entre les établissements en tenant compte des besoins et des inégalités sociales et économiques.
Dans le dernier droit de la présente campagne électorale, l’ADIGECS invite d’ailleurs les candidats qui convoitent les postes de députés dans les 125 circonscriptions du Québec à se prononcer sur le rôle et l’apport des commissions scolaires dans leur région respective.

À PROPOS DE L’ADIGECS

En tant que leader du système public d’éducation au Québec, l’ADIGECS, qui regroupe 151 directeurs et directeurs adjoints provenant de 69 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L’ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L’ADIGECS propose un regard moderne sur l’administration du réseau de l’éducation au Québec avec une approche tournée vers l’avenir et porteuse d’espoir pour les générations futures.

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SOURCE : Raynald Thibeault, Président
ADIGECS
Tél. : 450-670-0730, poste 2035
Courriel : Raynald_Thibeault@CSMV.QC.CA

MOT DU PRÉSIDENT

Posted on: août 28th, 2012 by Michel Bernard

L’été a été magnifique. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous pour nous offrir des vacances agréables, reposantes, énergisantes. J’espère que vous avez su et pu décrocher et profiter pleinement de ces moments de pur bonheur. Mieux vaut en avoir profité car on ne peut prévoir ce que la prochaine année nous réserve.

Les membres du Conseil général sont déjà à pied d’œuvre. Au début du mois d’août, nous avons tenu une session de travail qui aura permis de renouveler la dynamique de cette instance avec l’arrivée de nouveaux membres. Déjà, en quelques heures, la cohésion du groupe s’est manifestée et on a rapidement senti la volonté de chacun de répondre aux attentes exprimées par les membres et de travailler à ce que l’ADIGECS assume son leadership au sein du réseau.

Le Conseil général a reconduit pour 2012-2013 les priorités qui ont guidé notre action au cours de la dernière année. Le déploiement du management pédagogique et l’optimisation des processus administratifs continueront d’être les dossiers majeurs qui mobiliseront nos énergies et dont la réalisation permettra d’atteindre les objectifs des conventions de partenariat convenus avec le MELS. Ces deux priorités constitueront également les lignes de force de l’offre de perfectionnement des hors-cadre qui est actuellement en préparation. Nous accorderons aussi une grande attention aux dossiers de la formation professionnelle et aux services aux élèves HDAA. Dans le premier cas, il s’agit de nous assurer que les programmes de formation, s’ils doivent correspondre aux besoins du marché de l’emploi, se doivent également de répondre aux intérêts et aux besoins des jeunes si nous voulons accroître le taux de diplomation des moins de vingt ans.

Par ailleurs, l’ADIGECS continuera d’intervenir dans les lieux stratégiques afin d’influencer le développement du réseau d’éducation. Quelque soit le résultat des élections du 4 septembre, le portrait du MELS va se modifier et possiblement se transformer. Nous sommes prêts à rencontrer les nouveaux acteurs dès leur entrée en fonction. Nous voulons que la voix des directions générales soit entendue aussi bien par le ministre que par le bureau du sous-ministre et que leur expertise soit prise en compte.

Le Conseil général a également convenu d’effectuer une nouvelle analyse des conditions de travail des hors-cadre à la lumière de l’évolution de leur tâche au cours des dernières années. Ces travaux pourraient conduire à une réactivation du dossier des conditions de travail. Par ailleurs, toujours au plan associatif, nous accorderons une attention particulière à l’échange d’information avec les membres. Les mécanismes en place qui permettent d’informer les membres rapidement répondent aux attentes. La rénovation du site public et la mise à jour du portail ne pourront qu’être bénéfiques. Conformément à mon engagement d’exercer un leadership qui fasse une large place à l’ouverture et à l’écoute, nous nous assurerons d’une communication régulière avec chacune des sections afin de recueillir les préoccupations de tous les membres et d’y répondre.

Je vous souhaite une année scolaire stimulante, riche en réussites et porteuse de progrès. Permettez-moi d’espérer avec vous  voir émerger du prochain scrutin québécois des gouvernants conscients de l’importance de l’éducation publique, désireux de mettre à contribution l’expertise de ceux et celles qui y œuvrent et de faire converger les efforts vers la réussite de nos élèves plutôt que d’en être distraits par des essais stériles de réaménagement des structures.

 

Raynald  Thibeault